Retour en images : La Galettes des Rois

Retour sur cet évènement dingue et annuel, la galette, souvent appelée galette des rois, est une préparation culinaire traditionnellement consommée après la fête de Noël, dans les pays de tradition chrétienne. Il s’agit d’une galette élaborée à base de pâte feuilletée et d’amandes (sous une préparation de frangipane), et consommée dans la moitié nord de la France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, au Québec, en Acadie et au Liban.

Elle est dégustée à l’occasion de l’Épiphanie, une fête chrétienne qui célèbre la visite des mages à l’enfant Jésus, relatée dans l’Évangile selon saint Matthieu (Mt 2, 1-12). Selon les pays, cette fête est célébrée le 6 janvier ou le premier dimanche après le 1er janvier. En Belgique, la communauté néerlandophone lui donne le nom de driekoningentaart (tarte des trois rois). Certaines variantes de la galette font apparaître des boules symbolisant les mages, ou des fruits confits représentant les pierres précieuses ornant les couronnes. D’origine païenne, la « galette des rois », qui a dépassé sa signification religieuse dans le monde moderne, est désormais l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis. Cette tradition s’est sécularisée et est célébrée dans les municipalités, sur certains lieux de travail, etc. De nombreuses variantes existent. Par exemple, cette galette est aussi appelée « galette parisienne » dans les régions du sud de la France, où l’on consomme non pas la galette mais le gâteau des rois, ou sous diverses formes apparentées dans les pays non-francophones.

D’origine païenne, la « galette des rois », qui a dépassé sa signification religieuse dans le monde moderne, est désormais l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis. Cette tradition s’est sécularisée et est célébrée dans les municipalités, sur certains lieux de travail, etc. L’historien romain Tacite écrit qu’il est d’usage de tirer au sort la royauté lors des fêtes consacrées à Saturne : les Saturnales étaient des fêtes romaines se déroulant la semaine du solstice d’hiver (soit entre la fin du mois de décembre et le commencement de celui de janvier), célébrant le dieu Saturne, durant lesquelles les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Au cours d’un banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique), au sein de chaque grande familia, les Romains utilisent la fève d’un gâteau comme pour tirer au sort le Saturnalicius princeps (prince des Saturnales ou du désordre). Le « roi d’un jour » dispose du pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître) avant de retourner à sa vie servile. Il faut préciser qu’il n’était permis d’entreprendre aucune guerre, ni d’exécuter un criminel, ni d’exercer d’autre art que celui de la cuisine pendant les Saturnales.

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